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 Les Oiran: la vie d'une coutisane

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Sakiko Sakuraba
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Sakiko Sakuraba


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MessageSujet: Les Oiran: la vie d'une coutisane   Les Oiran: la vie d'une coutisane Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:38

La Vie d'une courtisane


Les quartiers les plus célèbres étaient: Yoshiwara à Edo (Tokyo actuel), Shimabara à Kyoto et enfin, Shimmashi à Osaka.

Durant l'ère Edo, ses différents quartiers étaient des mondes clos cernés par une Kuruwasu (enceinte...), les filles qui tombaient dans ce monde avait peu de chance d'en sortir, toute fois si une s'échappait elle était toujours rattrapée et sévèrement punie.

A 18h, les courtisanes de bas niveau étaient exposée derrère des barreaux au rez de chaussée de la maison. Les clients potentiels s'arretaient devant ses vitrines qui étaient des prisons pour ses filles afin de les regarder et de choisir celle qui leur plaira. Selon le le rang de la courtisane l'affaire était plus ou moins vite règlée.

Car, si, à l'intérieur des quartiers réservés, la hiérarchie qui existait à l'extérieur n'avait plus cours, une autre hiérarchie existait, avec ses rituels et son étiquette. Ainsi, par exemple, les courtisanes étaient divisées en huit échelons.

Tout en haut de l'échelle, les tayū n'avaient pas de relations avec le client avant sa troisième visite, toute aussi onéreuse que les deux premières.



Les prestations des oiran et des tayū étaient très loin de se limiter au domaine sexuel. On attendait d'elles qu'elles puissent faire preuve d'une très grande culture, dans des domaines très divers. Une tayū recevait la formation d'une grande dame cultivée, et ses kamuro s'adressaient à elle dans le langage châtié de la cour.

Sa maîtrise du shamisen était un atout important, qui contribuait à établir son rang. Mais plus encore que ses talents musicaux, sa connaissance de la composition littéraire et de la poésie, sa capacité à faire des allusions littéraires ou à placer des mots d'esprit étaient essentielles pour une tayū.

Un contemporain a pu écrire : " Il est consternant pour quiconque de ne pas savoir écrire. Mais pour une courtisane, c'est un véritable désastre. Car lorsqu'une courtisane écrit bien, peut importe qu'elle ne sache pas jouer du shamisen. Alors que, même pour une virtuose du shamisen, il serait regrettable que l'on puisse dire d'elle qu'elle n'est qu'une mauvaise calligraphe, ou que sa grammaire laisse à désirer. "
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